« Loin d’avoir livré tous ses secrets, l’eau reste un mystère pour la science. Toutefois, des chercheurs essaient d’en comprendre la vraie nature. Leurs théories se révèlent extrêmement surprenantes et nous invitent à changer notre regard sur cet élément vital et sur nous-mêmes. Jusqu’à il y a peu de temps, seuls l’aspect chimique de l’eau, ses propriétés de purification externes et internes étaient pris en compte par les spécialistes, même si son aspect « cosmique » est reconnu dans les enseignements mystiques. Une autre dimension est maintenant étudiée par nos scientifiques modernes : c’est sa mémoire.
Viktor Schauberger
Il semble que Viktor Schauberger, (né le 30 juin 1885 à Holzschlag et mort le 25 septembre 1958 à Linz), garde forestier, naturaliste, philosophe et inventeur autrichien, fut le pionnier dans ce domaine. Il était surnommé « le Sorcier de l’eau ». Ses découvertes portaient surtout sur les comportements de l’eau dans la nature et son énergétisation au moyen de conduites coudées et de tourbillons. Il s’est aperçu qu’en redonnant à l’eau sa liberté naturelle, elle retrouvait ses conditions primordiales quant à sa pureté, sa conductivité et son niveau énergétique. Aussi dès 1930, s’efforce-t-il de concevoir une canalisation réellement propice à ce mode d’écoulement. Ainsi, la mise en place d’un entonnoir de forme particulière sur l’alimentation d’une réserve d’eau a permis de supprimer les mousses de surface en trois ou quatre mois. Schauberger disait : « On ne peut pas détruire l’énergie, on peut seulement la dissoudre ». Le tourbillon est donc une manière de contrôler l’énergie.
Vinh Luu
Selon certains, le Pr. Vinh Luu (1936-2012) serait « le véritable découvreur de la mémoire de l’eau » au début des années 1970. Né en 1936 à Saïgon, en Indochine française, Vinh Luu a été initié au Tao par son grand-père chinois, médecin de tradition taoïste. Arrivé en France à dix-neuf ans, et après avoir obtenu son diplôme d’État de sciences physiques, Vinh Luu s’intéresse à l’eau. Il se propose de répondre à une question soulevée par son épouse, alors jeune étudiante en pharmacie, au début des années 1970 : comment fonctionne l’homéopathie ? Avec un spectroscope Raman laser (qui permet de mesurer les variations d’énergie d’une molécule au photon près), Vinh Luu a mesuré la valeur électromagnétique de plusieurs dilutions. Il a constaté une différence de fréquences entre chaque dilution. On sait qu’en homéopathie, à partir de la douzième dilution, il n’y a plus la moindre présence de la molécule diluée ; cette différence de valeur électromagnétique ne peut donc s’expliquer que par une modification du solvant : l’eau. Cela veut dire qu’elle garde l’empreinte de la substance de départ et qu’elle la transmet à toutes les autres dilutions que l’on souhaite, indéfiniment. Et cette marque est électromagnétique : c’est une signature vibratoire (énergétique). Chaque substance, la moindre molécule, laisse une signature spécifique et mesurable. C’est cela, la mémoire de l’eau.
Voilà ce que Vinh Luu a mis en évidence : cette empreinte est une information. La mémoire de l’eau désigne sa capacité à recevoir, conserver et transmettre une information, par voie électromagnétique. C’est, comme l’explique Vinh Luu, sa faculté « de stocker des informations ou de l’énergie et de les restituer à la demande ». Historiquement, la première mention de la théorie sur la « mémoire de l’eau » figure dans la thèse de doctorat d’État publiée par Claudine Luu en 1974. Cette thèse, intitulée Étude des dilutions homéopathiques-Mécanisme d’action des ces dilutions, était le fruit de ses recherches avec Vinh Luu.
Masaru Emoto
Masaru Emoto (22 juillet 1943 – 17 octobre 2014), titulaire d’un doctorat de l’Université de Yokohama en Médecine Alternative, ce qui existe au Japon, Masaru Emoto a pu mettre au point, avec son équipe, une méthode d’observation par la photographie des cristaux d’eau gelés. Ce qu’il a pu mettre sous l’oeil d’un objectif offre à tous un aperçu concret de ce qui nous était déjà transmis par les anciens peuples de la Terre et ceux dits « primitifs », et qui est également redécouvert à travers les avancées de la physique quantique : la pensée est puissamment créatrice, instantanément.
C’est au fil de ses travaux sur les fluctuations ondulatoires de l’eau que M.Emoto a découvert « la richesse avec laquelle l’eau peut s’exprimer« . Pour obtenir sa cristallisation, des échantillons d’eau sont congelés dans des boîtes de Pétri à -20° durant trois heures. À l’issue de ce temps de congélation, des gouttelettes de glace se sont formées à la surface et, sur leurs couronnes, apparaît le cristal sous une projection de lumière. La photographie est alors prise à vitesse rapide.
Tout de suite, l’équipe d’Emoto a découvert que les cristaux étaient très différents selon la provenance de l’eau, les eaux pures et vives formant de beaux cristaux harmonieux là où les eaux stagnantes, ou pire les eaux usées, ne formaient pas de cristaux ou encore des cristaux très incomplets ou disharmonieux.
L’étude de la riche panoplie des cristaux d’eau présents dans l’eau naturelle – richesse inexistante dans l’eau du robinet en raison de la présence de chlore – a donné l’idée à un chercheur de l’équipe de mettre de la musique pour voir ce qui se passerait. Ce fut le début d’une autre dimension de l’aventure qui a permis de découvrir la grande sensibilité de l’eau à l’énergie émise par la pensée, la parole, l’image, la musique…Par la vibration qu’ils émettent, même de simples mots écrits sur un papier, comme « haine » ou « amour » présentés à de l’eau, modifient avec une signature spécifique la forme de ses cristaux. Comme le dit M.Emoto, « Ces cristaux sont remplis de leçons à tirer concernant la façon dont nous devrions – et devons – vivre ».
L’eau réagit aux mots, aux images, aux sons, aux radiations et aux produits toxiques. Les choses sont extraordinaires puisque l’eau apparaît comme un être sensible gardant la trace de toutes les vibrations qui peuvent l’affecter, caractéristique qui n’est pas vraiment surprenante si l’on se réfère aux enseignements rosicruciens, et qui pourrait expliquer les particularités des hautes dilutions et de l’homéopathie. »
Par Pierre le Moing, extrait de la Revue « Rose-Croix » N°261.